Bientôt huit mois pour ma Charlie et une question récurrente de la part des personnes qui me côtoient : "Et... tu comptes l'allaiter combien de temps ?".
Cette question revient trop souvent pour être anodine. Ça y est, j'ai passé l'age d'or de l'allaitement c'est top pour bébé, j'entre dans l'age de l'allaitement c'est bien mais bon euh elle est pas un peu grande là ? Et c'est pas trop contraignant ? Et faudrait pas en faire une capricieuse ? Et elle a des dents ça doit faire mal non ? Mais euh... tu ne comptes pas allaiter jusqu'à deux ans si ? Non parce que c'est bizarre quand même ça fait un peu genre Game of throne...
Me concernant la réponse à cette question aux multiples sous questions est "je n'en sais rien" ou encore "aucune idée" ou bien si vous préférez "on verra". Je me laisse porter par un allaitement qui fonctionne très bien, qui m'apporte du bonheur et de jolis moments, qui convient à Charlie... Bref, je ne sais pas.
Et puis même si je n'ai jamais vraiment réfléchi à la durée de cette relation d'allaitement avec mon bébé, je dois bien dire que pour l'instant ça me convient et que je n'ai pas vraiment envi que ça s'arrête tout de suite. Je profite simplement de cet allaitement qui nous plaît tant à toutes les deux, sans trop me poser de questions.
De toute manière je n'ai pas vraiment eu le choix puisque Charlie refuse de boire le lait au biberon, à la tasse, à la cuillère... elle n'accepte que le sein. Lors de ma reprise du travail, le pédiatre de Charlie m'a conseillé d'entamer la diversification alimentaire et de remplacer les biberons de lait par des laitages pendant la journée. Ça semble convenir à Charlie qui se porte comme un charme.
Mon corps semble s'être adapté naturellement à cette nouvelle organisation un peu variable. La production de lait varie en fonction de la demande de Charlie. Elle réclame plus souvent quand je ne travail pas et que je suis avec elle, ce qui permet sans doutes d'entretenir une bonne lactation. Quand je suis au travail il arrive (rarement) que j'ai des montées de lait. Quand c'est le cas elles sont toujours petites et passent très rapidement, rien de désagréable.
Je continue donc d'allaiter Charlie le soir, la nuit et au réveil, avant d'aller au travail. Ce sont des moment que j'aime tout particulièrement. Des instants plein de tendresse, des câlins qui nous font du bien après de longues journées de séparation. Pour répondre à votre question, j'imagine que je continuerai tant que ça nous conviendra à toutes les deux. Mais à dire vrai, je ne sais pas !
J'ai eu envi d'écrire cet article suite à la lecture des réflexions de Et dieu créa concernant l'allaitement et sa reprise du travail.